Les 10 habitudes qui m’ont permis de durer en freelance (sans me lever à 5h)
Être freelance, ce n’est pas seulement gérer des missions et envoyer des devis. C’est tenir dans la durée, même quand la motivation s’effrite et que les clients se raréfient. Ici, je partage sans filtre les 10 habitudes concrètes qui m’ont permis de durer en freelance — sans discipline militaire ni Miracle Morning à 5h du mat. Juste des repères humains et réalistes.
Pourquoi j’ai failli tout arrêter (et ce qui m’a sauvé)
Il y a eu un creux. Un vrai. Pas juste un coup de mou, mais une période où tout s’effondrait : plus de clients, plus d’élan, trop de doutes. Si tu es freelance, tu vois peut-être très bien de quoi je parle. On fait semblant de bosser, on coche des cases, on répond aux mails — mais à la fin, on a l’impression de pédaler dans le vide. Et cette petite voix intérieure murmure : « Est-ce que je suis vraiment fait·e pour ça ? »
J’y suis passé·e. Plusieurs fois. Ce qui m’a sauvé ? Pas la discipline extrême. Pas un rituel ésotérique. Juste des habitudes solides, humaines, que j’ai construites pas à pas. Pas des miracles. Des repères. Voici ces 10 habitudes.
1. Me parler comme à un·e allié·e (au lieu de me traiter comme une machine)
Mon discours intérieur était mon premier ennemi. Je me répétais des phrases assassines : « T’es nul·le », « Tu n’en fais jamais assez », « Tu n’y arriveras pas ». C’était comme avoir un manager toxique dans ma tête.
J’ai changé ça. Chaque matin, je me demande : « De quoi as-tu besoin aujourd’hui pour avancer sans te cramer ? » C’est tout. Mais ça change tout. J’ai remplacé l’auto-critique brutale par un dialogue plus doux. Parce qu’un freelance épuisé n’est pas plus productif. Il est juste plus proche de tout arrêter.
2. Avancer imparfait·e plutôt que rester bloqué·e
Avant, je voulais tout faire parfaitement avant de publier, vendre ou montrer quoi que ce soit. Résultat : des idées dans des tiroirs, des projets morts-nés. Maintenant, je préfère l’imperfection en mouvement au blocage figé.
« Fais-le imparfait, mais fais-le. » Un post moche vaut mieux qu’un mois de silence. Un devis avec une coquille vaut mieux qu’une mission jamais proposée. Parce que c’est le mouvement qui construit la confiance. Pas l’inverse.
3. Travailler “à moitié” les jours difficiles
Il y a des jours sans. Avant, je forçais. Je m’auto-flagellais pour avancer. Maintenant, je fais le strict minimum quand je suis à plat : un mail, un devis, une tâche facile. C’est assez.
Parce que le repos aussi est du travail invisible. Accepter ça m’a sauvé d’un burn-out. Et c’est toujours mieux que rien.
4. Une mini routine de démarrage (sans miracle morning)
Je n’ai pas de rituel miracle à 5h du mat. Juste un déclencheur minimal et fiable :
- ☕ Un café
- 🎧 Une playlist qui me met bien
- 📋 Une tâche facile pour lancer la machine
Cette simplicité me permet de passer du mode perso au mode pro en douceur. Sans grand effort. Sans me mentir.
5. Mieux formuler ce que je propose (et pour qui)
J’ai longtemps parlé de mes compétences : écrire, designer, coacher. Mais ça ne faisait pas tilt chez mes clients. J’ai appris à formuler des résultats :
« Je vous aide à vendre sans forcer. »
« Je transforme vos idées floues en messages clairs. »
Résultat ? Plus de retours, plus de contrats, plus d’impact. Parce que les clients achètent une transformation, pas un CV.
6. De vraies pauses, pas juste des interruptions
Avant, mes pauses = scroller Insta ou répondre à des messages. Aujourd’hui, je fais de vraies pauses :
- 🚶 Marcher 10 minutes sans écran
- 🌞 Manger en conscience, sans distraction
- 😌 Respirer, me rappeler que j’existe
Mon hack productivité préféré ? Revenir à moi.
7. Me fixer 3 objectifs maximum par jour
Avant, mes to-do étaient des parchemins sans fin. Je finissais frustré·e et vidé·e. Aujourd’hui ? Je choisis 1 à 3 actions essentielles. Si je les fais, ma journée est réussie. Le reste, c’est du bonus. Depuis, j’ai plus d’élan et moins de charge mentale.
8. Accepter de ne pas tout faire seul·e
J’ai voulu tout gérer : site, com’, compta, relation client… Résultat ? Épuisement garanti. Maintenant, je délègue ou j’automatise. Parfois, c’est juste demander conseil à un·e pote freelance. Et oui, je gagne plus en investissant que j’en perds en payant.
9. Bilan express chaque semaine
Le dimanche ou le lundi, je prends 10 minutes pour me poser :
- ✔ Qu’est-ce qui m’a porté ?
- ✔ Qu’est-ce qui m’a vidé ?
- ✔ Qu’est-ce que je veux faire autrement ?
Pas de tableau sophistiqué. Juste de la clarté. C’est suffisant pour réaligner la semaine qui arrive.
10. Exprimer mes doutes, même mal
Garder ses peurs et ses doutes pour soi, c’est les laisser pourrir. Maintenant je parle, même mal :
- 📱 Un vocal à un·e pote freelance
- 💬 Une phrase en coworking
- ✍️ Un commentaire sur un post
Dire mes doutes, c’est déjà commencer à les dépasser.
Ce que toutes ces habitudes ont en commun
- ✔ Elles ne demandent aucun talent spécial
- ✔ Elles respectent tes bons jours comme tes creux
- ✔ Elles t’aident à tenir sur la durée, pas juste performer ponctuellement
Et toi, c’est quoi ton repère ?
Quelle habitude t’aide à garder l’équilibre en freelance ? Laquelle veux-tu tester cette semaine ? Partage ça en commentaire : je te lis. Parce qu’on avance mieux ensemble.
Tu n’as pas besoin d’être parfait·e pour continuer
Tu as juste besoin de t’écouter un peu plus. De t’offrir ce qui te soutient vraiment, même en douce. Pas besoin de discipline extrême ni de miracle morning. Juste une façon plus humaine de tenir sur la durée. Tu es là. Moi aussi. Et c’est déjà énorme.
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